Molusma
Elvia Teotski
25 septembre
19 décembre 2021
« Molusma », en grec, signifie la tache, la souillure. Le terme fut proposé dans les années 1960 par le biologiste marin Maurice Fontaine pour désigner l’ère géologique actuelle, marquée par la …
Vit à Paris, France
Interrogeant les relations entre productions, savoirs locaux et création contemporaine, le cycle thématique Lili, la rozell et le marimba ((création contemporaine et vernaculaire)) s’accompagne d’une revue. Celle-ci a pour ambition de prolonger et d’élargir les questionnements soulevés par les artistes invité·e·s dans le cadre des expositions et des résidences qui jalonnent le cycle.
Pour élaborer ses contenus, un comité éditorial composé de Lotte Arndt, Jean‑Roch Bouiller, Baptiste Brun, John Cornu, Katia Kameli, Sophie Kaplan et Émilie Renard se réunit régulièrement tout au long du cycle. Qu’ils soient artistes, chercheur·se·s ou commissaires, les membres de ce comité partagent un même dessein d’attention à l’autre et à l’autrement, en même temps qu’ils se distinguent par des champs de recherche et des points de vue parfois éloignés.
Théoricienne culturelle, auteure et curatrice, Lotte Arndt accompagne le travail d’artistes qui questionnent le présent postcolonial et les antinomies de la modernité dans une perspective transnationale. Le travail des artistes dans les collections coloniales est au cœur de ses préoccupations. Elle enseigne à l’École supérieure d’art et design de Valence. En 2021, elle rejoint le projet de recherche international « Reconnecting Objects. Epistemic Plurality and Transformative Practices in and beyond Museums ». Titulaire d’une thèse en cotutelle entre Paris VII et Humboldt Universität Berlin ((2013)) dédiée aux Négociations postcoloniales dans les revues culturelles africaines à Paris, son projet de recherche actuel porte sur les collections toxiques en vue de leur décollection. Elle est membre du groupe de recherche Global Art Prospective de l’INHA, Paris ; elle a bénéficié d’une résidence de recherche du DAAD ((2020)), et elle est co-fondatrice de la revue en ligne Trouble dans les collections.
Parmi ses projets récents on peut noter Sammy Baloji, Extractive Landscapes ((exposition, Salzburg, 2019)) ; Summer School Salzburg Akademie ((avec Sammy Baloji, 2019)) ; L’intrus, curatorial intensive ((avec Natasha Marie Llorens, Tabakalera; Donostia, 2018)) ; Tampered Emotions. Lust for Dust, Triangle France ((juin 2018)) ; One Sentence Exhibition, Kadist ((août 2018)) ; Candice Lin, A Hard White Body, Bétonsalon, Paris ((commissariat avec L. Morin, 2017)) et Candice Lin, A Hard White Body, a Soft White Worm, Portikus, Francfort-sur-le-Main, Allemagne ((avec P. Pirotte et L. Morin, 2018)) ; ainsi que le programme de recherche du réseau cinéma des écoles d’art www.reseaucinema.org (2016-2018).
Lotte Arndt à publié : Candice Lin, A Hard White Body, ((éd. avec Yesomi Umolu)), Chicago University Press, septembre 2019 ; Les revues font la culture ! Négociations postcoloniales dans les périodiques parisiens relatifs à l’Afrique ((2007-2012)), Trier, WVT, 2016 ; Ramper Dedoubler. Collecte coloniale et affects /Crawling Doubles. Colonial Collecting and Affect ((éd. avec Mathieu K. Abonnenc et Catalina Lozano)), B42, 2016 ; Hunting & Collecting. Sammy Baloji ((éd. avec Asger Taiaksev)), MuZEE, Galerie Imane Farès, 2016.
Elvia Teotski
25 septembre
19 décembre 2021
« Molusma », en grec, signifie la tache, la souillure. Le terme fut proposé dans les années 1960 par le biologiste marin Maurice Fontaine pour désigner l’ère géologique actuelle, marquée par la …
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