Léa Muller pose un autre regard sur le territoire qui l’entoure et développe des outils d’appropriation et de lecture du paysage. Elle forge avec conviction un positionnement sur la façon dont on façonne nos territoires : aménager moins et comprendre mieux, construire avec un souci aigu de ce qui préexiste
et de la ressource, développer une sensibilité pour les paysages ordinaires, prêter attention au vivant, concevoir le paysage comme la matérialisation concrète et visible de notre rapport
au monde.
Dans un souci d’ancrage, de transformation concrète d’un modèle de société, Léa Muller développe un projet de sylviculture douce et de transformation directe sur ses parcelles de forêt à Bourg‑des-Comptes ((35)).