« Dès 1991, j’engage un travail sur l’autoportrait, questionnant mon corps et sa danse, ma démarche et mes choix, en relation avec un travail d’images Polaroïds, films Super-8 et d’un journal chorégraphique en vidéo. Je filme au fil des jours ce que je croise et qui nourrit ma danse : des fragments de paysages, d’objets, des choses, des danses. Percevoir et traduire cette perception du monde en fabriquant des petits dispositifs spectaculaires : improviser dans un cadre très précisément composé (choix de l’endroit, de l’heure, d’éléments vestimentaires, sonores, d’accessoires…) pour la caméra. Par cette pratique, proche du carnet de croquis, des études, se poursuit le travail de création. Retour à soi dans la solitude du studio, ouverture à l’espace géographique, politique, environnant et associations avec d’autres artistes. Mises en tension d’agencements et d’états de corps. Ce travail est ponctué de propositions spectaculaires. »
Catherine Contour, Affiche Catherine Contour, Mont Saint-Martin : association KOB