huit tirages numériques contrecollés sur Dibond
400x130 cm
0499-01, 0699-03, 0500-01, 1099-03, les rencontres, les étreintes, les luttes, les chutes, 0799-04, 0201-02, 0400-02, 0800-03
Hervé Thoby
Hervé Thoby
huit tirages numériques contrecollés sur Dibond
400x130 cm
Hervé Thoby puise les images dans son quotidien. Il photographie ses proches, des danseurs, des mains qui tiennent un escargot, une fillette dans son bain ou encore un bouquet de fleurs. Huit images sont rassemblées et forment un panneau de 400×130 cm. De leur confrontation naît une circulation entre les formes et les couleurs. Chaque photographie a pour titre une numérotation qui correspond au mois, à l’année de la prise de vue, et au numéro du film utilisé dans le mois.
« Je voudrais que les images évoquent un monde flottant de fragments en suspension, qu’elles donnent une forme au vide, à la sensualité ; que l’on y décèle une volonté d’augmenter le désir de voir le réel, d’en conserver la trace la plus immédiate possible. Exprimer l’intériorité de ce monde, entre le modèle et le singulier. Chercher des preuves de nos manières d’être ici et maintenant au travers d’individus ou de groupes dont le mode d’existence repose sur des formes de vie singulières. Les assemblages sont d’abord une étendue, la forme première de l’existence. Ces enchaînements qui au départ sont comme des champs de possibilités, parviennent peu à peu à un mouvement qui me satisfait quand il m’échappe, quand il dépasse la seule question des résonances formelles pour trouver sa propre forme, sa matière, son rythme, comme une ritournelle. C’est la raison pour laquelle j’aime évoquer par comparaison l’utilisation que l’on fait d’un harmonica lorsqu’on est enfant, où par delà un rythme souvent binaire, également réparti entre inspiration et expiration on donne, sans le savoir, une forme de respiration. »
Hervé Thoby, Quelques observations sur mon travail.
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