Charbel-joseph H. Boutros

Né en 1981 au Liban
Vit et travaille entre Beyrouth et Paris.

A été résident au pavillon du Palais de Tokyo et à la Jan van Eyck Academie, Pays Bas.

Il a présenté son travail au Palais de Tokyo, à la Biennale Internationale d’Istanbul, Turquie, au Centre Pompidou – Metz, au S.M.A.K. Gand, à Punta della Dogana, Venise, à Home Works 8, Ashkal Alwan, Beyrouth, au Beirut Art Center, au CCS Bard College, New York, à la Biennale de Bahia, Brésil, à la Biennale de Yinchuan, Chine, au Musée d’arts de Nantes, au LaM, Villeneuve d’Ascq, au Musée d’art moderne de Salvador, Brésil, Barjeel art foundation, Sharjah, etc.

Il est représenté par Grey Noise, Dubai, Jaqueline Martins Gallery, São Paulo et Bruxelles, Galeria Vera Cortês, Lisbonne

Charbel-joseph H. Boutros est un représentant de la jeune scène artistique libanaise, dont le travail est présenté à l’international. Il a été résident à la Jan van Eyck Academie, Pays Bas et au Pavillon du Palais de Tokyo où il a exposé ((lors d’un module en 2014 ; et Sueur d’étoile, intervention sur le toit du bâtiment en 2015)). Il a présenté son travail, entre autres, à La 12ème Biennale Internationale d’Istanbul, Turquie, au Centre Pompidou – Metz, au CCS Bard College, New York, à la 3ème Biennale de Bahia, Brésil, la 1ère Biennale de Yinchuan, en Chine, au 104 à Paris, au Musée d’art moderne MAM-BA, Salvador au Brésil, au Beirut Art Center, Liban.

Né au Liban au milieu de la guerre civile ((1978-1990)), Charbel-joseph H. Boutros ne cherche pas dans son travail à refléter le réel, mais plutôt à y résister, en saisissant l’immatériel. Ses œuvres se construisent à partir d’expériences personnelles, de géographies ((en particulier de ses multiples déplacements)), d’histoires de l’art ou de questionnements politiques et historiques. L’artiste aborde l’invisibilité comme un matériau à part entière : au béton, à la cire ou au marbre, il mêle des souhaits, de l’amour ou la lumière du soleil.

Dans un entretien avec l’artiste Ismaïl Bahri en 2015, il précise ainsi son processus de travail :

« Toutes mes pièces aboutissent à quelque chose de l’ordre de l’invisible. Elles démarrent toutes d’un élément de la réalité : je ne vais jamais chercher quelque chose d’exceptionnel pour commencer une pièce. Elles relèvent du quotidien : un calendrier, la nuit, le sel, le sucre, l’eau. Elles appartiennent à notre réalité qui est très vite transcendée. Toute ma recherche porte sur une esthétique de l’invisible. Mes pièces semblent minimales, mais elles ouvrent d’autres portes. Il y a un lien avec Duchamp, avec cette volonté de Duchamp de se libérer du rétinien. […] Mon œuvre propose un paysage mental. Je souhaite échapper à la réalité en proposant une autre poétique qui dépasse notre quotidien. »