Les spectateur·rices sont impliqué·es dans un voyage à travers plusieurs mers : celle qui sépare la vie sur terre de la vie sur l’eau ; celle qui sépare une personne de sa terre d’origine, son identité en deux ; celle qui nourrit ou noie, nous fait tanguer, dériver ; celle qui nécessite plusieurs corps pour être pratiquée ; celle qui donne naissance, la matrice.
Au gré de récits, témoignages, poèmes, dits, traduits, lus, projetés, gesticulés, flottants, les mers se succèdent dans un espace immersif et transmissif, où performeur·rices et spectateur·rices se mettent en mouvement, se confondent pour former un corps collectif, une mémoire vive.